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Droits de douane : quatre questions autour de l'accord Europe-États-Unis
Droits de douane : quatre questions autour de l'accord Europe-États-Unis

Le Parisien

time2 days ago

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Droits de douane : quatre questions autour de l'accord Europe-États-Unis

Ménager la chèvre et le chou, ça pourrait être la devise de l'Union européenne. En acceptant dimanche soir un accord douanier avec les États-Unis qui place le Vieux Continent dans une situation commerciale plus dépendante et moins favorable vis-à-vis de l'Oncle Sam qu'avant l'arrivée de Donald Trump à la tête du pays, l'Europe, premier marché mondial, poursuit sa politique de « l'entre-deux » qui la guide depuis sa création. « Encore une fois, elle fait de l'eau tiède, maugrée un député européen qui requiert l'anonymat. C'est même peut-être pire, elle se soumet. » Une expression lâchée dès ce lundi matin, par le Premier ministre, François Bayrou : « C'est un jour sombre que celui où une alliance de peuples libres, rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts, se résout à la soumission ».

François Bayrou réduit en « commentateur » après sa réaction sur l'accord entre l'UE et les États-Unis
François Bayrou réduit en « commentateur » après sa réaction sur l'accord entre l'UE et les États-Unis

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time2 days ago

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François Bayrou réduit en « commentateur » après sa réaction sur l'accord entre l'UE et les États-Unis

POLITIQUE - Une réaction qui arrive à mettre d'accord la France insoumise, le Parti socialiste, le Rassemblement national et bien d'autres. Ce lundi 28 juillet, après l'annonce de l'accord douanier conclu entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, François Bayrou a (comme d'autres avant lui) donné sa lecture de ce projet, avantageux pour les États-Unis. Et autant sur la forme que sur le fond, le Premier ministre s'est attiré les foudres des oppositions. Car outre une vilaine faute d'orthographe sur le nom de la présidente de la Commission européenne (ce qui n'est jamais du meilleur effet lorsqu'il s'agit de relations internationales), le maire de Pau a donné l'impression de réagir comme le ferait un parlementaire de l'opposition. « C'est un jour sombre que celui où une alliance de peuples libres, rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts, se résout à la soumission », a-t-il dénoncé, alors que ses ministres impliqués dans le dossier ont salué la « stabilité temporaire » de cet accord, lequel reste pour autant « déséquilibré » à leurs yeux. Une analyse formulée comme s'il demeurait loin des affaires du pays qui a littéralement ulcéré les oppositions. « Monsieur le Premier ministre, vous n'êtes pas un commentateur. Votre propre ministre des affaires européennes salue les mérites de cet accord ! », a dénoncé le député socialiste Philippe Brun. « Il y a des tweets qui résonnent comme des aveux d'impuissance. Un Premier ministre de la France ne se contente pas de pleurnicher sur X. Il prend des positions, défend nos intérêts et organise la confrontation avec Ursula von der Leyen au sein de l'Union européenne », a renchéri le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. « Êtes-vous Premier ministre ? » « Ne pas savoir orthographier correctement le nom de la Présidente de la Commission européenne que vous soutenez pourtant, ni défendre nos intérêts. Êtes-vous Premier ministre de la France ? », interroge directement l'eurodéputée socialiste Chloé Ridel. Même indignation exprimée par la France insoumise. « Le menteur François Bayrou est aussi un commentateur », a cinglé le député LFI Paul Vannier. « La France doit refuser cette capitulation plutôt que de se comporter comme une bande de commentateurs sans influence », dénonce le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard. « Il tweete comme s'il n'était pas le chef du gouvernement », tacle pour sa part le député LFI Raphaël Arnault. Ce reproche en impuissance est également formulé par le Rassemblement national. « Quel éclair de lucidité, il faut absolument partager ces analyses avec le Premier ministre de la France pour qu'il agisse », ironise le député RN Laurent Jacobelli. Plus largement, la question posée par les oppositions est celle de la capacité de Paris à s'opposer à cet accord jugé déséquilibré. Déjà, parce que ce projet d'accord doit être ratifié au niveau national, et ensuite parce qu'il semble exister des brèches qui pourraient permettre à la France d'attaquer le projet. C'est du moins ce que note le politologue, et expert des questions climatiques, François Gemmenne, qui souligne sur le réseau social X que l'accord « fait sortir l'Europe de ses objectifs climatiques » en comprenant l'import massif d'énergies fossiles, et que celui-ci s'avère « donc illicite selon la Cour Internationale de Justice ». Et, qu'à ce titre, un exécutif réellement hostile à la copie rendue par Donald Trump et Ursula von der Leyen, aurait un coup à jouer, en attaquant l'accord. « C'est ici qu'on va voir si François Bayrou est sérieux », prévient le chercheur. Charge maintenant au maire de Pau de sortir de son rôle de commentateur.

Droits de douane, Radars arnaqueurs, Paléo c'est fini: l'essentiel du lundi 28 juillet
Droits de douane, Radars arnaqueurs, Paléo c'est fini: l'essentiel du lundi 28 juillet

24 Heures

time2 days ago

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Droits de douane, Radars arnaqueurs, Paléo c'est fini: l'essentiel du lundi 28 juillet

Accueil | L'essentiel du jour | L'UE signe avec Trump un accord douanier à 15%, et la Suisse? Débat: l'usage des revenus des radars entre sécurité et «arnaque» financière Paléo Festival: Retour en images sur 6 jours de fête à Nyon Publié aujourd'hui à 16h59 L'essentiel du jour du 28 juillet 2025. François Gailland La Suisse fait face à une situation difficile. Alors que l'Union européenne a signé un accord limitant à 15% les droits de douane avec les États-Unis, Berne attend toujours et pourrait faire face à une hausse de 31%. Les divergences politiques en Suisse sont claires, tandis que certains défendent l'approche indépendante, d'autres estiment que la collaboration avec l'UE aurait évité cette situation. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Débat sur l'argent des radars en Suisse Les revenus générés par les radars routiers atteignent des sommets dans plusieurs cantons suisses, avec 39,5 millions de francs récoltés à Zurich en 2023 pour les seuls excès de vitesse. Si les autorités justifient ces contrôles par des impératifs de sécurité routière, la grogne monte parmi les conducteurs et certains politiciens qui y voient une «arnaque» déguisée. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. L'histoire du jour: l'Université de Genève recale un ingénieur de l'EPFL Un ingénieur diplômé de l'EPFL souhaitant se reconvertir dans l'enseignement des mathématiques au secondaire s'est vu contraint de reprendre ses études au niveau bachelor par l'Université de Genève. Malgré ses 330 crédits obtenus, seuls 33 ont été validés en raison de critères d'équivalence très stricts. Mais heureusement, l'Université de Neuchâtel lui a ouvert ses portes. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Paléo: la fête est finie, les images restent La 48e édition du Paléo Festival s'est achevée après six jours de fête et d'émotion à Nyon, malgré une météo maussade, qui a arrosé la seconde moitié de l'événement. Le plus grand festival en plein air de Suisse laisse derrière lui des souvenirs mémorables et des images qui témoignent de la magie de cette édition 2025. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Météo de la semaine: l'été va faire un retour timide avec des températures de saison Après un week-end pluvieux qui a notamment touché le Paléo Festival , la météo s'améliorera progressivement dès mardi avec le retour d'un temps ensoleillé. Les températures remonteront timidement pour atteindre 23 à 25 degrés. Cette tendance se maintiendra jusqu'en fin de semaine. Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu Paléo 2025, c'est fini! Pour la dernière soirée, le feu d'artifice a été remplacé par un spectacle de drones, qui a envoûté le public. KEYSTONE C'est l'heure des bilans en Suisse et ailleurs Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Von der Leyen « mangée au petit-déjeuner » ou accord commercial « positif » : l'UE divisée sur le deal avec Trump
Von der Leyen « mangée au petit-déjeuner » ou accord commercial « positif » : l'UE divisée sur le deal avec Trump

Le HuffPost France

time2 days ago

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Von der Leyen « mangée au petit-déjeuner » ou accord commercial « positif » : l'UE divisée sur le deal avec Trump

INTERNATIONAL - Donald Trump a beau l'avoir qualifié de « plus grand accord » douanier jamais signé entre les États-Unis et l'Union européenne, symbolisant une promesse « d'unité et d'amitié », le président américain semble bien seul à voir le deal validé ce dimanche 27 juillet en Écosse d'un œil aussi positif. L'accord prévoit notamment que les produits européens exportés vers les États-Unis seront taxés à 15 %, quand le président américain agitait la menace de 30 % au 1er août. Mais également que l'UE investisse 600 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis, et achète pour 750 milliards de dollars d'énergie américaine. En retour… la satisfaction de ne pas avoir subi davantage, même si tous les détails n'ont pas encore été dévoilés. Malgré ce premier bilan négatif, certains essaient de défendre cet accord. Et en premier lieu la Commission européenne, qui procède ce lundi à une forme de service après-vente, dans le sillage du discours de sa présidente Ursula von der Leyen, laquelle évoquait un « bon accord » dimanche. « Je suis 100 % sûr que cet accord est meilleur qu'une guerre commerciale avec les États-Unis […] C'est clairement le meilleur accord que nous pouvions obtenir dans des circonstances très difficiles », a poursuivi ce lundi le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, qui a négocié durant des mois avec l'administration Trump. « Éviter une guerre commerciale » Parmi les autres réactions un tant soit peu enthousiastes, l'Allemagne a également salué un accord à l'arraché permettant d' « éviter une escalade inutile dans les relations commerciales transatlantiques », selon les mots du chancelier Friedrich Merz. « Nous avons pu préserver nos intérêts fondamentaux, même si j'aurais souhaité davantage d'allègements dans le commerce transatlantique », a-t-il reconnu dimanche, se disant surtout soulagé pour l'industrie automobile. Réaction similaire en Italie, où la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a salué un accord « qui évite une guerre commerciale au sein de l'Occident avec des conséquences imprévisibles ». Ce lundi, elle a encore expliqué accueillir « positivement » l'aboutissement des discussions, même si elle estime « évident que nous devrons travailler davantage sur l'accord ». Et notamment sur « certains secteurs particulièrement sensibles » comme les « produits pharmaceutiques », les « voitures » ou « certains produits agricoles ». « Soulagement », mais pas « réjouissance » La majeure partie des réactions en Europe sont beaucoup plus mitigées, entre le soulagement d'avoir évité le pire et la constatation d'un accord qui leur reste très largement défavorable. « C'est un moment de soulagement, mais pas de réjouissance. Les droits de douane augmenteront dans plusieurs domaines et certaines questions clés restent en suspens », a par exemple réagi le Premier ministre belge, Bart De Wever. « J'apprécie l'attitude constructive (...) qu'a eue la présidente de la Commission européenne », Ursula von der Leyen, et « je soutiens cet accord commercial, mais je le fais sans aucun enthousiasme », a de son côté indiqué le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. Sur le même ton, le gouvernement irlandais a expliqué dans un communiqué « regretter » le nouveau taux de 15 %, mais s'est félicité qu'il apporte « une forme de certitude nécessaire » après des mois d'annonces et menaces tous azimuts. Trump « a mangé Ursula von der Leyen au petit déjeuner » Dans ce contexte, les dirigeants français sont sans doute les plus offensifs ce lundi. Le ministre chargé de l'Europe Benjamin Haddad a voulu rester mesuré, au petit matin, décrivant un accord « déséquilibré » mais qui apporte « une stabilité temporaire ». Son chef de gouvernement, François Bayrou, a pris beaucoup moins de pincettes par la suite dénonçant un « jour sombre que celui où une alliance de peuples libres, rassemblés pour affirmer leurs valeurs et défendre leurs intérêts, se résout à la soumission ». Dans un autre style que celui du Béarnais, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a également vivement critiqué cet accord, le jugeant « pire » que celui obtenu en mai par le Royaume-Uni. « Ce n'est pas Donald Trump qui a conclu un accord avec Ursula von der Leyen, c'est plutôt Donald Trump qui a mangé Ursula von der Leyen au petit déjeuner », a lancé le dirigeant hongrois sur un live Facebook animé par le porte-parole de son parti. Petit bonus : évidemment pas concernée au premier chef, la Russie de Vladimir Poutine s'est également fendue d'un commentaire sur cet accord favorisant largement les États-Unis. « Une telle approche mènera à une poursuite de la désindustrialisation de l'Europe, à un mouvement des investissements de l'Europe vers les États-Unis et, bien sûr, cela sera un coup très dur » à l'industrie européenne, a réagi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Sans grand chagrin, pour sa part.

Droits de douane : l'UE ne peut «être la variable d'ajustement», estime le Medef
Droits de douane : l'UE ne peut «être la variable d'ajustement», estime le Medef

Le Figaro

time2 days ago

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Droits de douane : l'UE ne peut «être la variable d'ajustement», estime le Medef

Le Medef, première organisation patronale française, a appelé lundi l'Union européenne à renforcer sa puissance économique, estimant qu'elle ne pouvait pas «être la variable d'ajustement» des politiques commerciales américaine et chinoise, au lendemain de l'annonce d'un accord sur les droits de douane avec les États-Unis. «S'il est un moindre mal et préserve certaines de nos filières stratégiques, cet accord illustre la difficulté qu'a encore l'UE à faire valoir la puissance de son économie et l'importance de son marché intérieur. Il y a donc urgence à approfondir ce dernier», a déclaré le Medef dans une réaction écrite transmise à l'AFP. Il a appelé à «mettre en œuvre» les rapports de l'ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi (sur l'innovation et la compétitivité) et de l'ancien Premier ministre italien Enrico Letta (sur le marché unique) et à «diversifier nos accords commerciaux avec le reste du monde». «Le Medef l'exige désormais», a-t-il insisté. «L'Europe ne saurait être la variable d'ajustement des politiques américaine et chinoise», a-t-il ajouté. Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont conclu dimanche en Écosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis soient taxés à 15%, avec des exemptions sectorielles comme l'aéronautique. Publicité Donald Trump avait menacé d'appliquer un taux de 30% à partir du 1er août en l'absence d'accord. Les Européens espèrent à ce prix éviter une escalade commerciale, mais la France a fait part de sa déception, plaidant pour que l'UE se montre plus ferme lors des négociations à venir sur les modalités d'application de l'accord.

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